Viktor Igo (1802–85) je jedan od najznačajnijih francuskih i svetskih pisaca.
Bio je pesnik, romansijer i dramski pisac, ali i veoma aktivan učesnik političkog života Francuske i dobar poznavalac događanja u Evropi onog vremena. Viktor Igo je bio jedan od prvih ljudi koji su skrenuli pažnju na burne događaje na Balkanu i ukazao na tragičnu sudbinu srpskog hrišćanskog naroda pod turskom vlašću.
Velika borba srpskog naroda za konačno oslobađanje od turske vlasti trajala je decenijama. Sloboda se osvajala korak po korak. Nakon ustanaka i dobijanja autonomije ostalo je još `samo` osloboditi područja sa srpskim hrišćanskim stanovništvom i dobiti dugo sanjanu i iščekivanu međunarodno priznatu nezavisnost.
Borba za Krst Časni i slobodu zlatnu počela je 1875. ustankom u Hercegovini, i nastavljena sledeće 1876. srpsko–turskim ratom koji je pokrenuo srpski knez Milan Obrenović.
Ta epska borba srpskog naroda za konačno oslobođenje uglavnom je u Evropi prolazila neopaženo. Slavni Viktor Igo je tada, 1876. godine, u jeku srpsko–turskog rata objavio pledoaje pod naslovom – ZA SRBIJU.
(beleška Dragan R. Mlađenović)
Evo najpre Igoovog proglasa na izvornom francuskom, a potom u srpskom prevodu:
Victor Hugo: `Pour la Serbie`
Paris, 29 août 1876.
Il devient nécessaire d’appeler l’attention des gouvernements européens sur un fait tellement petit, à ce qu’il paraît, que les gouvernements semblent ne point l’apercevoir. Ce fait, le voici: on assassine un peuple. Où? En Europe. Ce fait a-t-il des témoins? Un témoin, le monde entier.
Les gouvernements le voient-ils? Non. Les nations ont au-dessus d’elles quelque chose qui est au-dessous d’elles les gouvernements. A de certains moments, ce contre-sens éclate: la civilisation est dans les peuples, la barbarie est dans les gouvernants. Cette barbarie est-elle voulue? Non; elle est simplement professionnelle. Ce que le genre humain sait, les gouvernements l’ignorent. Celà tient à ce que les gouvernements ne voient rien qu’à travers cette myopie, la raison d’état; le genre humain regarde avec un autre œil, la conscience.
Nous allons étonner les gouvernements européens en leur apprenant une chose, c’est que les crimes sont des crimes, c’est qu’il n’est pas plus permis à un gouvernement qu’à un individu d’être un assassin, c’est que l’Europe est solidaire, c’est que tout ce qui se fait en Europe est fait par l’Europe, c’est que, s’il existe un gouvernement bête fauve, il doit être traité en bête fauve; c’est qu’à l’heure qu’il est, tout près de nous, là, sous nos yeux, on massacre, on incendie, on pille, on extermine, on égorge les pères et les mères, on vend les petites filles et les petits garçons; c’est que, les enfants trop petits pour être vendus, on les fend en deux d’un coup de sabre; c’est qu’on brûle les familles dans les maisons; c’est que telle ville, Balak, par exemple, est réduite en quelques heures de neuf mille habitants à treize cents; c’est que les cimetières sont encombrés de plus de cadavres qu’on n’en peut enterrer, de sorte qu’aux vivants qui leur ont envoyé le carnage, les morts renvoient la peste, ce qui est bien fait; nous apprenons aux gouvernements d’Europe ceci, c’est qu’on ouvre les femmes grosses pour leur tuer les enfants dans les entrailles, c’est qu’il y a dans les places publiques des tas de squelettes de femmes ayant la trace de l’éventrement, c’est que les chiens rongent dans les rues le crâne des jeunes filles violées, c’est que tout celà est horrible, c’est qu’il suffirait d’un geste des gouvernements d’Europe pour l’empêcher, et que les sauvages qui commettent ces forfaits sont effrayants, et que les civilisés qui les laissent commettre sont épouvantables.
Le moment est venu d’élever la voix. L’indignation universelle se soulève. Il y a des heures où la conscience humaine prend la parole et donne aux gouvernements l’ordre de l’écouter.
Les gouvernements balbutient une réponse. Ils ont déjà essayé ce bégaiement. Ils disent: on exagère.
Oui, l’on exagère. Ce n’est pas en quelques heures que la ville de Balak a été exterminée, c’est en quelques jours; on dit deux cents villages brûlés, il n’y en a que quatre-vingt-dix-neuf; ce que vous appelez la peste n’est que le typhus; toutes les femmes n’ont pas été violées, toutes les filles n’ont pas été vendues, quelques unes ont échappé. On a châtré des prisonniers, mais on leur a aussi coupé la tête, ce qui amoindrit le fait; l’enfant qu’on dit avoir été jeté d’une pique à l’autre n’a été, en réalité, mis à la pointe d’une baïonnette; où il y a une, vous mettez deux, vous grossissez du double, etc., etc., etc.
Et puis, pourquoi ce peuple s’est-il révolté? Pourquoi un troupeau d’hommes ne se laisse-t-il pas posséder comme un troupeau de bêtes? Pourquoi? … etc.
Cette façon de pallier ajoute à l’horreur. Chicaner l’indignation publique, rien de plus misérable. Les atténuations aggravent. C’est la subtilité plaidant pour la barbarie. C’est Byzance excusant Stamboul.
Nommons les choses par leur nom. Tuer un homme au coin d’un bois qu’on appelle la forêt de Bondy ou la forêt Noire est un crime; tuer un peuple au coin de cet autre bois qu’on appelle la diplomatie est un crime aussi.
Plus grand. Voilà tout.
Est-ce que le crime diminue en raison de son énormité? Hélas! c’est en effet une vieille loi de l’histoire. Tuez six hommes, vous êtes Troppmann; tuez-en six cent mille, vous êtes César. Être monstrueux, c’est être acceptable. Preuves: la Saint-Barthélémy, bénie par Rome; les dragonnades, glorifiées par Bossuet; le Deux-Décembre, salué par l’Europe.
Mais il est temps qu’à la vieille loi succède la loi nouvelle; si noire que soit la nuit, il faut bien que l’horizon finisse par blanchir.
Oui, la nuit est noire; on en est à la résurection des spectres; après le Syllabus, voici le Koran; d’une Bible à l’autre on fraternise; _jungamus dextras_; derrière le Saint-Siège se dresse la Sublime Porte; on nous donne le choix des ténèbres; et, voyant que Rome nous offrait son moyen âge, la Turquie a cru pouvoir nous offrir le sien.
De là les choses qui se font en Serbie.
Où s’arrêtera-t-on?
Quand finira le martyre de cette héroïque petite nation?
Il est temps qu’il sorte de la civilisation une majestueuse défense d’aller plus loin.
Cette défense d’aller plus loin dans le crime, nous, les peuples, nous l’intimons aux gouvernements.
Mais on nous dit: Vous oubliez qu’il y a des „questions“. Assassiner un homme est un crime, assassiner un peuple est une „question“. Chaque gouvernement a sa question; la Russie a Constantinople, l’Angleterre a l’Inde, la France a la Prusse, la Prusse a la France.
Nous répondons: L’humanité aussi a sa question; et cette question la voici, elle est plus grande que l’Inde, l’Angleterre et la Russie: c’est le petit enfant dans le ventre de sa mère. Remplaçons les questions politiques par la question humaine.
Tout l’avenir est là.
Disons-le, quoiqu’on fasse, l’avenir sera. Tout le sert, même les crimes. Serviteurs effroyables.
Ce qui se passe en Serbie démontre la nécessité des États-Unis d’Europe. Qu’aux gouvernements désunis succèdent les peuples unis. Finissons-en avec les empires meurtriers. Muselons les fanatismes et les despotismes. Brisons les glaives valets des superstitions et les dogmes qui ont le sabre au poing. Plus de guerres, plus de massacres, plus de carnages; libre pensée, libre échange; fraternité. Est-ce donc si difficile, la paix? La République d’Europe, la Fédération continentale, il n’y a pas d’autre réalité politique que celle-là. Les raisonnements le constatent, les évènements aussi. Sur cette réalité, qui est une nécessité, tous les philosophes sont d’accord, et aujourd’hui les bourreaux joignent leur démonstration à la démonstration des philosophes. A sa façon, et précisément parce qu’elle est horrible, la sauvagerie témoigne pour la civilisation. Le progrès est signé Achmet-Pacha. Ce que les atrocités de Serbie mettent hors de doute, c’est qu’il faut à l’Europe une nationalité européenne, un gouvernement un, un immense arbitrage fraternel, la démocratie en paix avec elle-même, toutes les nations sœurs ayant pour cité et pour chef-lieu Paris, c’est-à-dire la liberté ayant pour capitale la lumière. En un mot, les États-Unis d’Europe. C’est là le but, c’est là le port. Ceci n’était hier que la vérité; grâce aux bourreaux de la Serbie, c’est aujourd’hui l’évidence. Aux penseurs s’ajoutent les assassins. La preuve était faite par les génies, la voilà faite par les monstres. L’avenir est un dieu traîné par des tigres.
Viktor Igo, Za Srbiju
Postaje nužno da se pažnja evropskih vlada privuče na jednu stvar koja izgleda tako sitna, da vlade ne smatraju da su dužne da je zapaze! Ta stvar, to je ova: UBIJAJU JEDAN NAROD. GDE? U EVROPI. IMA LI KOGA DA TO POSVEDOČI? SVEDOK JE JEDAN – CEO SVET.
A vlade, vide li to? Ne vide. Narodi imaju iznad sebe nešto, što je ispod njih: to su vlade. U izvesnim trenucima, besmislica je očigledna: civilizacija je u narodima, varvarstvo je u vladama. Je li to varvarstvo hotimično? Nije, ono je profesionalno. Ono što ljudski rod zna, vlade ne znaju. To dolazi otuda što vlade vide sve kroz kratkovidost, koja se naziva državnim razlogom; čovečanstvo gleda sve drugim okom, savešću.Mi ćemo sigurno iznenaditi evropske vlade naučivši ih nešto, a to je da zločini ostaju zločini; da ni vladama kao ni običnim pojedincima nije dozvoljeno da budu ubice, da sve što se u Evropi radi, sama Evropa radi, i da se prema svakoj divljačkoj vladi, ako postoji, mora postupati kao prema divljoj zveri; pokazaćemo da se u ovom trenutku, sasvim blizu nas, gotovo na naše oči, vrče pokolji, pali, pljačka, istrebljuje; da se kolju očevi i majke, prodaju devojčice i dečaci; da se deca, koja su suviše mala da se mogu prodati, sabljom polove na dvoje; da porodice propadaju u ognju svojih kuća; da je čitava jedna varoš, Balak (Aleksinac), za nekoliko časova, svedena od devet hiljada stanovnika na hiljadu i trista duša; da na grobljima ima više leševa nego što može da se pokopa, tako da živima, koji su im poslali pokolj, mrtvi vraćaju kugu, što je sasvim pravo; pokazaćemo evropskim vladama da bremenim ženama otvaraju utrobu, da bi ubili tek začetu decu, da na javnim mestima stoje čitave gomile ženskih skeleta, na kojima se vide tragovi kasapljenja, da psi po ulicama glođu lobanje silovanih devojčica; da je sve to tako strašno, i da je samo jedan gest evropskih vlada dovoljan da se to spreči, da su divljaci koji, te zločine vrše, strašni, a da su civilizovani ljudi, koji dopuštaju da se to vrši, užasni.
Trenutak je došao da podignemo glas. Sa svih strana se gnušanje diže. Ima časova kada i ljudska savest uzima reč i vladama zapoveda da je slušaju. Vlade mucaju svoj odgovor. Nama je to mucanje poznato. Oni kažu: preteruje se. Preteruje se, dabome. Varoš Balak nije istrebljena za nekoliko časova, nego za nekoliko dana; kaže se da je spaljeno dve stotine sela, a međutim nije spaljeno više od devedeset i devet; pominje se kuga, a u stvari vlada tifus; sve žene nisu silovane, ni sve devojke prodane, nekoliko ih je uteklo. Istina je da su škopili zarobljenike, ali je i istina da su im i glavu odsekli, što stvar ublažava; dete, za koje se priča da je bacano sa koplja na koplje, u stvari je bilo nabodeno na bajonet; tamo gde je jedan slučaj, vi stavljate dva, itd, itd. Posle, zašto je trebalo tom narodu da se buni? Zašto jedno stado ljudi ne dopušta da se sa njim postupa kao sa stadom životinja? Zašto?…itd.
Taj način zataškavanja zločina povećava samo grozotu stvari. Ničega nema bednijeg nego mučiti javno ogorčenje. Ublažavanja otežavaju. Tu lukavstvo brani varvarstvo. Vizantija izvinjava Stambol. Treba dati stvarima njihovo pravo ime. Ubiti jednog čoveka pokraj šume koja se zove Bondiska šuma ili Crna šuma, to je zločin: ubiti jedan narod iza šume što se naziva diplomatijom, zločin je isto tako. Samo veći. To je sve. Zar zločin, ukoliko je veći, postaje manji? Na žalost, to je već postao zakon u istoriji! Ako ubijete šest ljudi vi ste Tropman; ako ubijete šest stotina hiljada, vi ste Cezar. Biti veliki u zlu, znači biti moćan među ljudima. Dokazi: Vartolomejska noć, koju je papa blagoslovio; Dragonade, koje je veličao Bosje; Drugi decembar, koji je Evropa pozdravila. Ali je vreme da taj stari zakon zameni novi. Ma kako da je mračna noć, horizont mora na kraju zabeleti. Da noć je mračna: aveti se počinju buditi. Posle Silabusa evo Korana; jedno Sveto pismo može drugome pružiti ruku; jagamus dedžtras; iza Svete Stolice diže se Uzvišena Porta. Rim nam je dao Srednji vek , Turska nam svoj srednji vek tek daje. Otuda stvari koje se događaju u Srbiji. Gde će se one zaustaviti?
Kada će se svršiti mučenje toga malog junačnog naroda? Vreme je da iz civilizacije izađe jedna veličanstvena zabrana svim vladama. Ali će se reći: vi zaboravljate da postoje “pitanja” Ubiti čoveka je zločin, ubiti jedan narod je “pitanje”. Svaka vlada ima svoje pitanje. Rusija ima Carigrad, Engleska Indiju, Francuska Prusku, Pruska Francusku. Mi odgovaramo: I čovečanstvo ima svoje pitanje, i to pitanje je veće od Engleske, Indije i Rusije: to je čedo u utrobi svoje majke. Zamenimo politička pitanja ljudskim pitanjem. Celokupna budućnost leži u tome. A budućnost će se, makar šta se činilo, izvršiti. Sve je služi, pa čak i zločini!
Strašne sluge.
Ono što se događa u Srbiji dokazuje potrebu za Saveznim Evropskim Državama. Neka na mestu nesložnih vlada dođu složni narodi. Neka jedanput bude kraj s ubilačkim carstvima! Zauzdajmo fanatizme i despotizme. Slomimo mačeve, koji služe zabludama, i dogme, koje imaju. Dosta s ratovima i pokoljima, slobodna misao, slobodna razmena; bratstvo. Zar je mir tako težak? Evropska republika, kontinentalna federacija, to je jedina politička realnost. Razmišljanje to pokazuje; događaji isto tako. U pitanju o toj realnosti, koja je jedna nužnost, svi su filosofi složni, a dželati svojim dokazima, potpomažu dokaze filosofa.
Na svoj način, i baš zato što je strašno, divljaštvo svedoči za civilizaciju. Napredak je potpisao Ahmed – paša. Ono što zverstva, koja se u Srbiji događaju, stavlja izvan sumnje, to je da Evropi treba jedna evropska narodnost, jedna evropska vlada, jedan ogromni bratski izborni sud, demokratija u miru sa samom sobom, da svi narodi budu braća sa Parizom kao kolevkom i prestonicom, da sloboda dobije za prestonicu svetlost. jednom reči Savezne Države Evropske. To je cilj, to je pristanište. Do juče to je bila samo istina, danas je to očiglednost, blagodareći dželatima Srbije. Uz mislioce pristaju ubice. Dokaz su bili dali geniji: sada ga ponavljaju čudovišta. Budućnost je Bog koga vuku tigrovi!